mercredi 4 janvier 2017

Fake ! Fake ! Fake !

Couverture Fake ! Fake ! Fake !

Auteur : Zoë Beck
Editeur : Milan
Collection : Macadam
Parution : 6 janvier 2016
Pages : 218
Prix : 12.50 €
Genre : Jeunesse
Public : à partir de 13 ans



Synopsis




Un prénom pourri, des chaussures taille 49 : Edvard, 14 ans, pas un poil sur le torse, est mal parti pour séduire Constance. Alors, sur Facebook, il devient Jason, Américain en voyage scolaire. La belle croque à l’hameçon et en demande toujours plus. De mensonge en mensonge, la machine s’emballe…




Mon avis




Voilà un livre qui m'intriguait beaucoup, de part sa couverture faite de symboles et de couleurs. Et quand j'ai vu la vidéo youtube de Saefiel qui en parlait, il est tombé direct dans ma pile à acheter. Faute d'argent, je l'ai acheté pour mon CDI et je dois dire que c'était un bon choix vu que mes élèves l'ont adoré ! 


L'adolescence est une période difficile, d'autant plus quand on n'est pas dans la catégorie des "cools". C'est le cas d'Edvard, qui part déjà  avec un désavantage, vu son nom pas très commun. Il fait parti des loosers, ceux qu'on persécute et dont on se moque. Du coup, pour séduire la belle Constance, c'est mal barré. 
Alors il a une idée ! Sur facebook on peut réinventer sa vie, l'améliorer, l'embellir ou carrément là changer tout court et c'est comme ça que né Jason. Lui il est cool, il est américain et surtout il intéresse Constance. Mais comment faire quand le mensonge devient trop lourd et qu'on s’emmêle les pinceaux ? 



Là on est face à un pur moment de rigolade avec ce livre. Entre quiproquos, maladresses et moments très gênants, je n'ai pas arrêté de rire et de sourire. 
Edvard est tellement drôle et attachant, on ne peut que l'aimer. Il s'invente une vie cool, par le biais de Jason et finit par le détester car il lui vole la vedette. A un moment, ça part tellement dans tout les sens qu'Edvard est vite submergé et regarde impuissant son mensonge grossir grossir, en attendant qu'il explose. 


L'auteure aborde habilement les problèmes liés à facebook ou internet en général. Comment peut-on démêler le vrai du faux ou simplement comment peut-on s'accepter quand on peut réinventer sa vie pour paraître plus cool, plus intéressant. Pour un adolescent qui se cherche, difficile de ne pas se perdre alors. 


Gros coup de cœur pour les parents d'Edvard qui sont complètement à l'ouest en interprétant à leur manière, les déboires et les réflexions de leur fils. Je les imagine très hippies bourges, ceux qui veulent se racheter une conscience parce qu'ils gagnent de l'argent. Les dialogues entre eux et Edvard sont les moments que j'ai préféré dans ma lecture. C'est improbable et j'ai adoré ça ! 

A coté de ça, une belle histoire se crée entre Edvard et son voisin, un vieux monsieur grincheux, ils vont apprendre à se connaître mais je n'irais pas plus loin pour ne pas spoiler. 
Tout ce que je dirais dessus, c'est que j'ai été très touchée par cette relation et tout ce qui sera influencé par elle. 


En bref, si vous voulez passer un bon moment à rire et à vous émouvoir, Fake ! Fake ! Fake! est fait pour vous ! Même si tout ne paraît pas réaliste et un peu facile, on passe par dessus ça et on apprécie vraiment Edvard et tout le petit monde qui gravite autour de lui.


3 commentaires:

  1. Il a l'air vraiment sympa ! Je n'en avais pas entendu parler :)

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  2. Je l'ai lu aussi dans l'année et j'ai passé un bon moment. Personnages très attachants

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