Auteur : Thibault Vermot
Éditeur : Sarbacane
Collection : Exprim'
Parution : 6 septembre 2017
Pages : 362
Prix : 16.00 €
Genre : Jeunesse, Thriller
Public : à partir de 13 ans
Synopsis
Durango, 1949
La poussière rouge. Les sombres rocheuses. L'Amérique profonde, tout juste sortie de la Deuxième Guerre mondiale.
C'est dans ce monde-là que grandissent Michael et ses copains: le gros Donnie, les inséparables Durham et George, Suzy la sauvage.
Ensemble, ils partagent les jeux de l'enfance, les rêves, l'aventure des longs étés brûlants...
Jusqu'au jour où un gosse de la ville disparaît. Avant d'être retrouvé, quelques jours plus tard... à moitié dévoré.
Aussitôt, la bande décide d'enquêter.
Mais dans l'ombre, le tueur- la chose? - les regarde s'agiter.
Et bientôt, les prend en chasse...
La poussière rouge. Les sombres rocheuses. L'Amérique profonde, tout juste sortie de la Deuxième Guerre mondiale.
C'est dans ce monde-là que grandissent Michael et ses copains: le gros Donnie, les inséparables Durham et George, Suzy la sauvage.
Ensemble, ils partagent les jeux de l'enfance, les rêves, l'aventure des longs étés brûlants...
Jusqu'au jour où un gosse de la ville disparaît. Avant d'être retrouvé, quelques jours plus tard... à moitié dévoré.
Aussitôt, la bande décide d'enquêter.
Mais dans l'ombre, le tueur- la chose? - les regarde s'agiter.
Et bientôt, les prend en chasse...
Mon avis
En
ce moment je lis beaucoup de Thriller, que ce soit destiné à la
jeunesse ou aux adultes. Cette fois-ci je viens vous parler
de Colorado
train de Thibault
Vermot. Les éditions Sarbacane estiment qu'il peut être
lu à partir de 13 ans, je tiens à préciser que certaines
scènes sont violentes et peuvent choquer les plus sensibles.
Nous
sommes dans l’Amérique de
l'après-guerre, dans la petite ville de Durango. C'est
une petite ville tranquille où les enfants vivent leur vie et
traînent dans les rues sans que cela inquiète leurs parents.
Nous
sommes loin des grandes villes et les seules distractions qu'il y
ait, se sont les trains de marchandises qui traversent les états.
C'est
dans une atmosphère de poussière et de champs à perte de vue que
vivent une bande d'amis, Michael et son
petit frère C...., Durham, George, Don et Suzy. Entre
grande aventure imaginaire et course poursuite pour échapper au caïd
de la classe, ils vivent dans
l'insouciance la plus totale.
Mais
un jour, un de leur camarade disparaît. Tout de
suite la bande s'imagine qu'il est entré dans un gang, qu'il a pris
le train pour quitter l'état... mais quand on retrouve un
bras avec des traces de morsures dessus, la plaisanterie
tourne au drame.
Décidant
d'enquêter pour s'occuper, la bande ne sait pas dans
quoi elle se lance. Et si à trop
fouiner, ils attiraient l'attention du tueur....
J'étais
extrêmement emballée par cette lecture et je dois
dire que je n'ai été aucunement déçue. Je voudrais parler d'abord
de l'ambiance, l'histoire se passe fin de l'été, début septembre,
et j'avais vraiment cette vision du coin paumé où l'on
respire de la poussière à chaque respiration et
avec une chaleur étouffante qui
vous oblige à rester dans nos maisons. Et puis après avec l'hiver
qui se met en place, tout semble comme figé. Tout le
monde connaît tout le monde et les secrets
ne font pas long feu dans une petite ville comme celle-ci.
Tout
ceci donne une impression d'étouffement
et d'isolement, le lecteur se sent coincé dans cette ville et la
présence du tueur en devient encore plus angoissante, car
on ne peut lui échapper.
La
tension monte de plus en plus et à la fin ça devient insoutenable,
il fallait que ça finisse, j'en pouvais plus de toute cette
pression. Mon cœur battait à mille à l'heure.
Tout
au long du roman, on retrouve des
similitudes et des références à des romans comme Ça de
Stephen King, la
bande fait affreusement penser au club des ratés qui
combattent Gripsou. Ici les enfants tous un peu paumés pensent
chasser le Wendigo (un monstre du folklore américain), même s'il
s'avère qu'il ne s'agit pas de cela, on ne peut s'empêcher de voir
les clins d’œil : un
groupe de garçons tous différents et une seule fille, leur amitié
naît grâce à une bagarre, les réunions entre eux, les jeux avec
trois fois rien, le côté un peu péquenot des gens....
Comme
je le disais plus haut on a aussi des références
au folklore américain, d'abord avec le Wendigo,
un monstre qui se glisse derrière le fou et mange les mains des
enfants. Mais aussi avec les
Hobo, ces clochards qui voyagent de ville en ville par le biais des
trains de marchandise.
J'ai
vraiment bien aimé ce groupe de jeunes
de 13-14 ans, ils sont si différents mais arrivent à s'entendre,
chacun apportant une compétence spécifique. Ils
sont soudés et nous offre une belle leçon d'amitié. J'ai
été impressionnée par leur perspicacité, ils dénichent
des indices que les adultes n'avaient pas vu (du coup on se pose la
question de l'efficacité de la police dans cette affaire).
Parlons
un peu de ce tueur qui rôde....
Mon dieu qu'il m'a foutu des frissons. Il incarne parfaitement cette
folie maléfique, cette vague de chaos et de destruction qu'on ne
peut arrêter. A chaque fois que le tueur prenait la parole j'étais
horrifiée, c'est un monstre à l'état
pur. L'auteur l'a magistralement bien construit. De plus
comme on ne connaît pas son identité, le
mystère devient insoutenable.
En
bref vous l'aurez compris j'ai été transportée par ce roman, j'ai
du mal à m'en remettre, certains scènes sont vraiment fortes et il
faut avoir le cœur bien accroché. J'ai été transportée par
l'aventure que vit ces gamins, j'ai frissonné, j'ai tremblé pour
eux, en bref j'ai adoré !!!
Ce livre me tente bien... Et quelle chronique !
RépondreSupprimerJe vais le mettre dans ma liste de Noël. Merci !